Mercredi 19 mars 2014

Centenaire du début de la Première Guerre Mondiale, 70e anniversaire de la Libération de son territoire, l’année 2014 situe la France à la croisée des mémoires qui se partagent, se rassemblent avec une volonté de clairvoyance et d’apaisement.

60e anniversaire de la fin de la Guerre d’Indochine, c’est hélas, à la Toussaint 1954, en Algérie, l’embrasement d’un long, cruel et meurtrier conflit ; les premiers morts d’une trop longue liste.
19 Mars 1962, le Cessez-le-feu proclamé en Algérie signifie la fin de cette guerre.
Un véritable espoir sur le difficile chemin de la Paix.
Depuis plus de 50 ans, fidèles à ce rendez-vous avec l’Histoire, nous voici réunis, dans une même communion de pensée pour honorer nos compagnons d’armes, morts en Algérie, Maroc et Tunisie, avec lesquels nous avons partagé les inquiétudes, les dangers, nourri les mêmes espoirs, et partis prématurément, emportant avec eux un éclat de notre cœur.
Hommage solennel National à celles et ceux dont le destin individuel s’est effacé devant celui de la Nation.
Un grand-père dans les tranchées, un père dressé contre l’envahisseur et occupant nazi, appelés sous les drapeaux à leur tour, ils vont remplir avec courage leurs obligations militaires, lesquelles méritent d’être mieux connues.
Sans nulle autre richesse que leur Jeunesse et des lendemains pleins de promesses, sur un bateau de misère, ils embarquent pour une malaventure dont ils ne voulaient pas.
Un voyage sans retour. Des familles cruellement éprouvées.
Aucune guerre ne doit être oubliée. Aucun combattant ne doit être ignoré.
La mémoire de ces êtres devenus invisibles demeure à jamais vivante.
Morts pour la France et victimes civiles ont droit à l’Histoire.
A la fragilité de la Paix des cimetières, nous faisons entendre le silence de tous ceux qui ont été brisés par cette guerre.
Avec humilité et respect, nous inclinons nos drapeaux aux couleurs de la France dont les plis sont ceux de la mémoire, du sacrifice et du sang versé. Un acte de civisme envers celles et ceux dont la fidélité aux institutions républicaines fut exemplaire.
Souvent dissimulées, les brûlures de l’Histoire sont toujours bien présentes.
Cependant, par delà les larmes et les raisons de la colère, les convictions et les croyances, il importe de rappeler à ceux qui savent, d’apprendre à ceux qui ignorent.
Avec lucidité et responsabilité, transmettons notre vécu.
Au miroir de la Vie, les Jeunes ont droit au Savoir afin de grandir à l’école de la Paix.
Vouloir progresser sur ce chemin de la Paix et de la réconciliation, tisser le lien du Vivre ensemble, implique de mettre la Vérité dans la grande lumière du soleil.
Nous avons un Devoir de vigilance pour préserver la Paix, ce bien si précieux, sans cesse à conquérir, par l’écoute, le respect de l’autre.
Permettre aux enfants de s’éveiller dans un monde ayant mis toutes ses parures pour les séduire. Aider les jeunes à se forger un avenir à hauteur de leurs espérances.
Avec imagination et enthousiasme, une merveilleuse et noble mission.
Cela s’appelle l’Aurore.
 

Le Comité national de la FNACA

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