COMMUNIQUÉ DU COMITÉ NATIONAL

Le Comité National de la FNACA, réuni à Paris les 12 et 13 janvier 2005, exprime sa solidarité avec les populations de l'Asie du Sud, si durement éprouvées par le terrible raz-de-marée du 26 décembre 2004.

Il décide de faire intervenir son fonds social national et invite les adhérents de la FNACA à faire preuve de générosité en versant aux organismes de leur choix et selon leurs moyens.

Le Comité national déplore que la majorité parlementaire à l'Assemblée et au Sénat, ait pu voter un budget 2005 des anciens combattants sans aucune mesure nouvelle.

Il regrette notamment l'absence de revalorisation du montant de la retraite du combattant contrairement aux engagements pris par le ministre voici deux ans, ainsi que le refus du gouvernement de créer une allocation différentielle de solidarité en faveur des veuves d'anciens combattants les plus démunies...
Selon une enquête effectuée du 17 au 19 décembre, par l'IFOP, pour la première fois auprès d'un échantillon national représentatif des Français de 62 à 72 ans, ayant participé à la guerre d'Algérie, 59% d'entre eux estiment que les autorités et la société ne les respectent pas et ne les honorent pas suffisamment.

Dans le domaine de la Mémoire, il ressort du même sondage que 76% des anciens combattants en Algérie considèrent que la date qui convient le mieux pour honorer les disparus de ces conflits est celle du 19 mars, anniversaire du cessez-le-feu officiel du 19 mars 1962, 18% seulement approuvant le choix arbitraire du 5 décembre imposé par le président de la République en 2003.

Encouragée par les résultats de cette enquête qui confirme l'approbation de l'immense majorité des Français, la FNACA appelle ses 370 000 adhérents à participer nombreux, à travers toute la France, aux cérémonies du souvenir et du recueillement qui marqueront le 43e anniversaire du Cessez-le-feu officiel de la guerre d'Algérie, le samedi 19 mars prochain.

Elle demande avec force l'abrogation du décret présidentiel faisant du 5 décembre une date officielle, et considère que la participation des autorités civiles et militaires aux cérémonies du 19 mars est une obligation morale incontournable, au regard de l'Histoire telle qu'elle a été écrite avec le sang de près de 30 000 militaires français.

Paris, le 13 janvier 2005

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