Un projet de budget 2006 inacceptable !

La Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA) a pris connaissance avec stupéfaction et colère du projet de loi de finances 2006 concernant les anciens combattants et victimes de guerre.

Malgré toutes les déclarations et promesses de ces dernières années, ce projet de budget, en diminution de 1,5% d'une année sur l'autre, soit de plus de 3,3% en francs constants, ne comporte aucune mesure nouvelle pour une revalorisation de la retraite du combattant, fixée actuellement à moins de 36 euros par mois, ou l'attribution d'une allocation de solidarité en faveur des veuves d'anciens combattants les plus démunies, entre autres revendications non satisfaites à ce jour.

Comme elle l'a indiqué immédiatement au Ministre délégué chargé des Anciens Combattants dès qu'elle en a eu connaissance, la FNACA considère que le budget proposé est, non seulement particulièrement décevant, mais aussi totalement inacceptable en l'état.

En raison de la gravité de la situation, la FNACA a réuni  son conseil parlementaire dès le 5 octobre, en présence d'élus de toutes les sensibilités, pour demander que les présidents des groupes politiques, tant à l'Assemblée Nationale qu'au Sénat, et plus singulièrement ceux de la majorité, interviennent solennellement auprès du Premier ministre afin que le projet de budget 2006 soit revu, avec notamment une augmentation substantielle du montant de la retraite du combattant.

Si tel n'était pas le cas, ce qui disqualifierait le Ministre en charge des Anciens Combattants, la FNACA invite l'ensemble des parlementaires de la majorité, comme de l'opposition, à rejeter le budget proposé, tant lors de son examen à l'Assemblée Nationale le 8 novembre, puis au Sénat, qu'au moment du vote définitif de la loi de finances 2006.

Forte de ses 371 121 adhérents qui en font la première association d'anciens combattants et victimes de guerre de notre pays, la seule spécifique aux anciens combattants en Afrique du Nord, la FNACA, qui réunit son Conseil National les 19 et 20 octobre à Paris, entend mettre en œuvre tous les moyens à sa disposition pour faire entendre raison au Gouvernement et sanctionner, le moment venu, les engagements non tenus.

D'ores et déjà, elle invite ses comités départementaux et locaux à intervenir vigoureusement, seuls ou en concertation avec d'autres, les UDAC en particulier, auprès des préfets et des parlementaires, pour manifester le profond mécontentement mais également la grande détermination des anciens combattants et victimes de guerre de France.

Fait à Paris, le 7 octobre 2005

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