Communiqué de la FNACA :
Suppression de l'enseignement de l'Histoire

La Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA) et sa commission Guerre d'Algérie Jeunesse Enseignement, chargée des questions de Mémoire, déplorent la suppression des programmes d'Histoire en classe Terminale scientifique, et s'associent aux protestations des Professeurs d'Histoire-Géographie.

Considérant, comme d'éminentes personnalités de toutes sensibilités, qu'un peuple sans Mémoire est un peuple sans avenir, la FNACA regrette d'autant plus cette décision incompréhensible, que l'enseignement de l'Histoire contemporaine et notamment de la guerre d'Algérie, demande au contraire des efforts supplémentaires dans le cadre de la formation des jeunes à la citoyenneté.

La FNACA demande au Ministre de l'Education et au Gouvernement de revenir sur cette décision.

Paris, le 10 décembre 2009

Communiqué du 22e Conseil National de la FNACA

Le 22e Conseil National de la FNACA s'est tenu au Palais des congrès de Montreuil (93) les 14 et 15 octobre 2009, en présence de plus de 200 responsables nationaux et départementaux, deux semaines après la publication du projet de Loi de Finances.

Les délégués ont pris acte de la progression de deux points d'indice de la retraite du combattant, inscrite dans le projet de budget 2010, tout en regrettant vivement que cette mesure ne s'appliquera qu'au 1er juillet 2010, contrairement aux règles qui régissent tous les budgets de l'Etat et contrairement aux déclarations du secrétaire d'Etat à l'Assemblée le 7 juillet dernier.

La FNACA déplore que rien n'ait été prévu pour revaloriser le montant de l'allocation différentielle de solidarité en faveur des conjoints survivants, dont le plafond, avec ses 750 euros, stagne depuis un an en dessous du seuil de pauvreté.

Compte tenu du faible nombre de bénéficiaires, elle demande aux parlementaires d'amender le projet gouvernemental, pour porter immédiatement l'allocation à 817 euros dans un premier temps.

Elle demande également que le problème des bonifications de campagne, sujet d'interminables consultations, fasse enfin l'objet d'une décision gouvernementale dans le cadre imprescriptible de l'égalité des droits entre générations du feu.

Les responsables de la FNACA se félicitent du vote par le Sénat, ce 14 octobre, du projet de Loi portant indemnisation des victimes des essais nucléaires et demandent que les réserves formulées par les associations d'irradiés sur les conditions d'application de la Loi, soient dissipées au plus vite.

Les délégués du 22e Conseil national proclament leur attachement au maintien des services de proximité de l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerres dans tous les départements, relais indispensables pour traduire concrètement l'effort de la Nation en faveur de ceux qui ont sacrifié pour la Patrie.

S'agissant des conditions d'attribution de la Carte du combattant, les responsables de la FNACA relèvent avec intérêt les récentes déclarations du secrétaire d'Etat aux anciens combattants, M. Hubert Falco, favorable à un examen bienveillant de la situation de ceux qui ont séjourné 4 mois en Algérie et dont le séjour a commencé avant le 2 juillet 1962.

Le 22e Conseil national de la FNACA réaffirme avec force, comme 86 % des Français, que la seule date qui convient pour honorer la mémoire des 30 000 morts de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc  et de  Tunisie, reste  celle  de  l'anniversaire du "cessez-le-feu" officiel du 19 mars 1962, à l'exclusion de toute autre date qui relève, comme l'a souligné le professeur Kaspi " de l'arbitraire et de la fantaisie".

Enfin, le 22e Conseil national se félicite des premiers résultats de la campagne de carte-lettres adressées au président de la République, et engage ceux des 360 000 adhérents de la FNACA qui n'ont pas encore participé, à confirmer le succès de cette opération.

Paris, le 15 octobre 2009

Communiqué du Bureau National de la FNACA

Le Bureau National de la FNACA, s'est réuni à Paris le 2 décembre 2009, au moment où le projet de budget des anciens combattants et victimes de guerres pour 2010 venait en débat devant le Sénat.

Le projet voté en première lecture par l'Assemblée nationale le 2 novembre dernier, prévoit une majoration de deux points de l'indice de la retraite du combattant et une revalorisation de l'Allocation différentielle de Solidarité en faveur des conjoints survivants à 800 euros mensuels. Les veuves des grands Invalides percevront une majoration de 50 points de leurs pensions de reversion, à compter du 1er janvier 2010.

Le Bureau National déplore que cette Allocation différentielle en faveur des veuves d'anciens combattants les plus démunies, n'ait pas été portée immédiatement au niveau du seuil de pauvreté européen, soit 817euros, cette perspective étant renvoyée  à un hypothétique reliquat budgétaire !

Il regrette également que la majoration de 2 points d'indice de la retraite du combattant n'ait pas été accordée au 1er janvier, date d'application de tout budget, les députés de la majorité ayant retiré leurs amendements contre la vague promesse d'accorder 3 points de majoration en 2011…pour atteindre en 2012 les 48 points qui font l'objet d'un engagement du président de la République.

Le Bureau National engage tous les anciens combattants à rester mobilisés pour le règlement de tous les contentieux en suspens, notamment en ce qui concerne le pouvoir d'achat des pensions et les bonifications de campagne.

Dans le domaine de la Mémoire, le Bureau National réaffirme solennellement son attachement indéfectible à la commémoration du 19 mars 1962, cessez-le-feu officiel de la guerre d'Algérie, pour honorer la mémoire des 30 000 militaires morts ou disparus au cours de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie.

Elle rejette catégoriquement toute autre date sans aucune signification historique et confirme qu'elle ne s'associe en aucune manière aux cérémonies dites " officielles" qui doivent se dérouler le 5 décembre à Paris et dans les départements.

Paris, le 2 décembre 2009

La FNACA reçue par M. Hubert FALCO

Une délégation de la FNACA a été reçue, ce 22 septembre, par M. Hubert Falco, secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants.

Pour cette première rencontre depuis la nomination de M. Falco, le 24 juin, la discussion a porté principalement, sur le contenu du projet de budget 2010 qui devrait être adopté par le conseil des ministres du 30 septembre.

Wladyslas Marek, président national de la FNACA, qui était accompagné d'André Cognard, secrétaire général et de Michel Sabourdy, rédacteur en chef de " L'Ancien d'Algérie ", a insisté sur la nécessité de revaloriser rapidement le montant de la retraite du combattant.

Il a regretté que le secrétaire d'Etat soit revenu sur ses déclarations du 7 juillet à l'Assemblée nationale, où il avait indiqué que la majoration de deux points aurait lieu le 1er janvier 2010, alors qu'elle semble prévue au 1er juillet.

La délégation a déploré que les engagements pris par le précédent secrétaire d'Etat, pour cet été, concernant, d'une part l'allocation différentielle de solidarité en faveur des conjoints survivants et d'autre part les bonifications de campagne, n'aient pas été tenus.

La FNACA demande que ces mesures interviennent au plus tôt, avant le prochain débat budgétaire.

La délégation a également souligné la notion d'urgence qui devrait guider le gouvernement dans sa reconnaissance à l'égard des anciens combattants de la troisième génération du feu, dont les effectifs s'amenuisent d'année en année.

La FNACA, avec ses 358 505 adhérents, reste la première association nationale et la seule spécifique des anciens d'Afrique du Nord.

Elle se félicite du maintien d'un poste ministériel au sein du gouvernement, rattaché à la Défense, mais elle souhaite que le contentieux, notamment en matière de pouvoir d'achat des pensions militaires d'invalidité, soit résorbé au plus vite, comme le demandent actuellement les anciens d'Afrique du Nord dans une carte-lettre adressée au président de la République.

La FNACA a réaffirmé son attachement à la commémoration du 19 mars, cessez-le-feu officiel de la guerre d'Algérie, à l'exclusion de toute autre date sans signification historique, et le ministre a indiqué qu'il confirmerait les dispositions prises à cet égard par son prédécesseur.